Quand un ennemi juré de la poésie s'essaye à quelques élucubrations sur fond Echoes à Pompeï, ça donne ça. Vous serez prévenu.
Je vis au sommet de la tour A.
La fille dont je suis amoureux vit au somment de la tour B.
Nous pouvons nous voir les soirs où la lune est pleine, mais nous ne pouvons nous approcher.
Souvent, je prends ma guitare et je m'assieds au sommet de la tour A, et mes notes résonnent au loin, vers la tour B.
Les autres tours s'élèvent tout autour de nous.
Parfois, des têtes sortent des fenêtres.
Certaines personnes m'encouragent à continuer.
D'autres voudraient avoir du silence.
Un jour je pourrais la toucher, la voir de près, lui parler.
Ce soir, la Lune est beaucoup plus claire que d'habitude.
Je m'assied sur le bord de la tour A.
Elle est assise sur le bord de la tour B.
Nous nous dévisageons longuement.
La Lune éclaire la ciel avec encore plus d'intensité et de passion.
Je peux voir chaque détail de son visage, les vêtements qu'elle porte.
Elle sourit.
La lumière de la Lune gagne encore en intensité.
C'est alors que le sol tremble.
La tour A commence à s'effondrer.
La tour B de même.
Nous commençons à chuter... Lentement.
Nous continuez de nous fixer du regard.
Les tours s'effondrent de plus en plus vite...
L'air siffle de plus en plus fort.
L'image devient de plus en plus floue.
Je saute.
Elle saute.
Nous restons attachés l'un à l'autre.
Ensuite...
Rien.
Deux d'entre vous... Merde, vous n'êtes que deux... Ben Quentin et Samuel, vous reconnaîtrez le pompage poicreux des deux dernières lignes. Merci Damon.